Programme
2 mai 2019

Ouverture de la conférence DH onSite 2019

09:00
Inscription des participants
09:30
Accueil des participants et des intervenants par Dr Gilbert Capo-Chichi
09:45
Pr Innocent Bokossa Yaou
Enseignant chercheur a l'UAC, Professeur Titulaire CAMES, Directeur National de la Recherche Scientifique et de l'Innovation au Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
10:00
Pr Eugene C. Ezin
Professeur Titulaire CAMES, Directeur de l'Institut de Formation et de Recherche en Informatique, Représentant du recteur de l'UAC
10:10
Dr Philippe Bootz
Maitre de Conférences Habilité à Diriger des Recherches (HDR) à l'université Paris 8, Président du conseil scientifique de la conférence DH onSite 2019
10:20
Dr Alain Capo-Chichi
PDG, Institut Cerco
10:30
Intermède musical (Orchestre Cerco)
11:00
Pause-café
10:30
Dr Odile Farge
Ingénieure de recherche à l'Institut National des Langues et Civilisations Orientales (INALCO). Membre de l'Équipe de Recherche PLIDAM (EA4514). Axe 6: SémioMed.
10:40
Dr Arnaud Laborderie
Chef de projet Bibliothèque Nationale de France (BnF), Professeur associé, université Paris 8.

Keynote Speaker

12:00
Pr Mawuloe Koffi Kodah
University of Cape Coast, Cape Coast
Relire l’Histoire pour mieux comprendre les histoires: A la redécouverte de soi
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L’Histoire socioculturelle, économique et politique de tout peuple perd son authenticité lorsqu’elle est écrite par ceux qui vivent hors de son contexte. Elle se présente comme une série d’événements mythiques déconnectés des réalités identitaire du peuple auquel associée. De même, lorsqu’elle est écrite par les autochtones motivés par le désir de glorification de soi en réponse aux écrivains exogènes, l’Histoire perd toute objectivité naturelle et devient un produit falsifié inconsommable. Telle est la nature de l’Histoire des peuples conquis et dominés qui réclament leur liberté. Chez beaucoup d’écrivains, l’Histoire de l’Afrique se présente comme une collection de légendes et mythes servant à dénoncer l’absence de civilisation et justifier la mission colonisatrice européenne des siècles précédents. Servant de répertoires de connaissances indispensables sur l’Afrique et les Africains, les textes coloniaux ont conduit à la formation des intellectuels africains pendant longtemps. Ils ont conduit, de manière subtile, à la dépersonnalisation de l’Africain qui devient à travers son éducation occidentalisée étranger à sa nature africaine et le contexte socioculturel qui le définit en temps qu’être humain. Cette communication est une réflexion critique sur la présentation subjective de l’Histoire des autres et le besoin pour les peuples de relire l’Histoire dans le but de mieux comprendre les histoires dont elle regorge en vue de rapprocher les hommes les uns des autres à travers une redécouverte de soi dans une perspective humaniste.

13:00
Pause-déjeuner

Session 1 : Lire une histoire commune

15:00
Clemens Zobel
Université Paris 8
Penser les conditions du « Lire ensemble » : de la géopolitique des savoirs aux dispositifs de co-production « à parts égales »
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Penser les conditions pour « lire ensemble » des textes et s’interroger sur le rôle des interfaces permettant une telle lecture nécessite une réflexion concernant le partage et la co-production des savoirs. Et cela d’autant plus si le corpus concerné se constitue à partir des récits des voyageurs européens en Afrique à l’aube de la colonisation du continent, et des documents concernant l’histoire et les cultures de l’Afrique constitués en grande partie par des anthropologues et historiens européens. Considérons également que « lire ensemble » moyennant des interfaces signifie dans notre cas rendre accessible les collections de la bibliothèque nationale de France, d’une institution associée à une ancienne puissance coloniale.
Selon le philosophe béninois Paulin Houtondji et l’historien indien Deepesh Chakrabarty, dans la relation entre l’occident et le reste du monde, le partage et la production des savoirs ont tendance d’être structurés d’une façon assymmétrique, mettant les créateurs de la théorie d’un côté et les fournisseurs des « données brutes » à analyser de l’autre côté. C’est en ce sens, qu’on peut dire que la production et la réception des savoirs s’inscrit au sein d’une géopolitique caractérisée par une répartition inégale des ressources. Mais plus encore, d’après le philosophe argentin Walter Mignolo et le sociologue portugais Boaventura de Sousa Santos, cette relation inégale est de nature épistémique parce qu’elle impacte les frontières institutionnelles de ce qu’on pourrait savoir. Dans cette perspective une « frontière » ou « ligne abyssale » séparerait les savoirs reconnus de ceux qui ont été rendus invisibles depuis les temps de la colonisation.
Mais cette « frontière » ou « ligne » désigne aussi une sphère de productivité transculturelle où des savoirs se (co-)produisent. Comme le débat publique engendré par la lecture des journaux dans les cafés de la fin du 18e siècle (la thèse de Jurgen Habermas), le partage et l’émergence des savoirs est inséparable des dispositifs sur lesquels les processus communicationnels s’appuient. Cette communication cherche ainsi à la fois de livrer les éléments de la géopolitique de la « lecture » partagée dont il est question ici, et de réfléchir sur nature des dispositifs qui la rendent possible. Posons sur ce dernier point une hypothèse de départ : de la même façon que l’imprimerie l’a fait dans les espaces européens et américains (la thèse de Benedict Anderson dans Imagined Communities), les TIC peuvent offrir la possibilité d’une production « à parts égales » des savoirs qui remettent en question des inégalités basées sur les asymétries informationnelles.

15:20
Arnaud Laborderie
BnF
« Voyages en Afrique » : modélisation d’interfaces interculturelles en recherche-création
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Cette communication présente l’expérimentation et les travaux conduits dans le cadre de l’atelier-laboratoire « Éditorialisation des collections numériques », organisé par la Bibliothèque nationale de France et l’université Paris 8. Cet atelier-laboratoire propose de concevoir et réaliser des interfaces innovantes de médiation à un corpus de Gallica consacré aux « Voyages en Afrique » dans une perspective de recherche et développement.
Ancré en sciences de l’information et de la communication ainsi que dans le champ des humanités numériques, l’article s’appuiera principalement sur les concepts d’éditorialisation (Sinatra et Vitali-Rosati, 2014), entendu comme mode de production et de circulation des savoirs dans l’espace numérique, et de médiation numérique, au sens de médiation culturelle (Chaumier et Mairesse, 2013) à travers des dispositifs numériques, au regard de la notion d’interculturalité (Clanet, 1998) interrogée par des interfaces à visée interculturelle, dont l’ambition de mettre en relation des savoirs produits par des Européens et par des Africains. L’approche méthodologique est celle de la recherche-création.

16:00
Katia Guibert
Université Paris 8
« Lire ensemble » à l’épreuve du terrain : premières conclusions
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L’enquête de terrain menée au Bénin entre le 25 avril et le 1 er mai permet de confronter à l’épreuve du terrain notre problématique, peut-on lire ensemble dans un monde numérique ?
La BNF a mis à notre disposition un riche catalogue de textes d’explorateurs, datant du XVème au XXème siècle. De ce corpus a été créé un catalogue d’extraits centré sur la découverte de l’Afrique, du Dahomey et plus particulièrement axé sur le thème des dispositifs d’accueil mis en place. Comment accueille-t-on l’Autre ?
Cette sélection a permis de déterminer une évolution du regard européen sur “l’Autre” et en particulier sur les Africains. On distingue trois points de vue, chacun correspondant à une époque : un point de vue qui sera dit “descriptif” lors des premières découvertes de l’Afrique, un point de vue dit “civilisateur” servant la justification de l’esclavage et un point de vue dit “abolitionniste”. Cette évolution suit une chronologie claire applicable au Bénin, anciennement Dahomey.
Lors de notre enquête de terrain, nous proposons à nos enquêtés de lire, sur support électronique, une séquence de trois extraits, dans l’ordre chronologique et de réagir à la lecture de chacun d’entre eux et recueillons leurs réactions spontanées. Une fois cette première réaction recueillie, nous leur présentons les interfaces par l’intermédiaire de vidéos sur tablettes ou téléphones, en expliquant leur utilité et le concept d’interface qui peut être très abstrait pour qui n’est pas initié. Comment y réagissent-ils ?
Le troisième temps de cette enquête est celui des récits de vie. Il s’agit d’un temps du discours long pendant lequel l’enquêteur s’efface pour laisser la place au récit de l’Autre et le recueillir. Nous demandons aux personnes interrogées de nous raconter ce à quoi elles pensent lorsque nous présentons notre sujet, mais également de nous présenter un objet qui leur semble important et d’en parler.
A la fin de ces six jours d’enquêtes, quels éléments de réponses pouvons-nous apporter ?

16:20
Débat
17:00
Maurice Baboumy (vidéoconférence)
Institut Cerco
De la gestion de projets vers l'éthique du management de projets: essai d'une approche inclusive sous le modèle de Maslow en Afrique de l'ouest
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De nos jours, l’espace numérique s’offre comme un lieu privilégié de médiation, de réflexion et d’apports pluridisciplinaires et interculturelles incontournables. Dans cette optique, la conférence internationale DH onSite propose comme thématique « le lire ensemble », entendu comme modalité d’interprétation, créative, tout à la fois de sens et d’affect, qui engage totalement le lecteur ».
Le projet de notre thèse, dans le contexte de la thématique de la présente conférence, revient à la question de savoir quelle lecture peut-on faire de l’implémentation du modèle de la pyramide de Maslow, dans les communautés de pratique de base, en Afrique de l’ouest, spécifiquement dans l’aire culturel Adja-Tado ?
Il faut admettre que la thématique proposée, nous semble souligner moins l’objet du texte à lire, que la manière de lire le texte, le regard ou l’angle sous lequel le même texte est lu. Cela suggère vraisemblablement, le notions de la diversité des sujets, et de l’inclusivité des moyens.
Pour notre part, nous pensons que la diversité est un état, mais l’inclusivité est un processus dynamique. Le « lire ensemble » propose un comportement ou un mode la lecture à caractère dynamique, ouvert et souple qui trouve bien un ancrage ou un appui dans le modèle de MASLOW qui est un processus inclusif et dynamique.
Lire, d’une manière globale, c’est comprendre, interpréter, approcher et dialoguer ; c’est un lieu de rencontre et de partage des œuvres, textes, productions et interfaces numériques. D’où l’importance d’une approche inclusive fondamentale, qui du reste est inhérente à notre objectif de recherche.

17:30
Performance (Sergent Marcus)
3 mai 2019

Session 2 : Une lecture interculturelle ?

09:00
Odile Farge, Steffen Lalande, Abdelkrim Beloued, Peter Stockinger
INALCO / INA
OKAPI, la plateforme du « lire ensemble »
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Développée par Abdelkrim Beloued et Steffen Lalande, chercheurs à l’INA, la plateforme sémantique OKAPI, sert à la description de corpus audiovisuels. Cette plateforme répond dans ce contexte à un besoin des chercheurs d'exploiter des données dans des directions parfois très diverses. Outil open-source, la plateforme Okapi est mise à la disposition d'une communauté qui peut annoter, proposer l’analyse de corpus audiovisuels, documenter un domaine de connaissances, publier ou republier des corpus analysés. L’ensemble des services, outils, ressources sémantiques fourni par cet environnement est basé sur la théorie des graphes conceptuels et les technologies du Web sémantique.
En modélisant les usages et en suggérant certains parcours utilisateurs, OKAPI apparait comme un outil particulièrement innovant pour expérimenter de nouvelles formes de mise en récit et donner du sens aux environnements informationnels dans lesquels nous sommes plongés. Le partage des ressources constitue un enjeu majeur. C’est pourquoi imaginer de nouveaux modes de mise en scène des données audiovisuelles et concevoir des moyens d’interaction entre les différents membres d’une communauté représente un défi important que la plateforme OKAPI relève.
Si, de façon très schématique, la littérature se définit originellement comme la « chose écrite », elle englobe aussi bien l’écrit que l’oral et se trouve questionnée par les nouvelles technologies sur son rôle dans la médiatisation d’objets culturels audiovisuels. Dans cette communication, nous nous concentrerons sur les fonctionnalités qu'offre une telle plateforme pour rendre compte d'un « lire ensemble ». En prenant l’exemple des travaux de recherche en cours et notamment les projets ANR MÉMOMINES et LIMINAL portés par l’INALCO, nous mettrons en lumière les énonciations éditoriales ainsi que la possibilité de l’émergence de certaines thématiques, favorisant l’expression de certains points de vue qu’il conviendra d’expliciter. Nous mettrons l'accent sur la remédiation des oralités et les possibles qu'offre cette encyclopédie audiovisuelle de la littérature orale. Enfin, nous montrerons qu’une mise en scène de la culture de l’oralité favorise le développement d’une culture commune.

09:30
Philippe Bootz, Nina Erick, Samuel Szoniecky, Everardo Reyes
Université Paris 8
Vers une oralité numérique
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Partant de l'idée que l'oralité africaine est centrée sur la temporalité et le partage de la parole plus que sur le caractère oral, la conférence fera un état de l'art sur l'oralité africaine et sur les possibilités numériques capables d'en préserver les principes à l'exception de l'oral. Conjointement à cet état de l'art, nous développons une proposition artistique, fondée sur les hypothèses énoncées, qui sera présentée lors de l'intervention

10:00
Gilbert Capo-Chichi et Hedwige Hounkannounon
Institut Cerco
La perception africaine des asçens face à une lecture artistique : un mode de lecture
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Dans la société africaine, l’oralité est le système principal communicationnel et info-communicationnel. Dans cette perspective à notre connaissance, l’anthropologie n’a pas encore trouvé les termes convenables pour définir le mot « connaissance » (Busino, 2007). Puis, elle a du mal à trouver les mots acceptables pour désigner les sociétés ou civilisations orales, ainsi que pour décrire et traduire leurs représentations symboliques, leur mode de vie et d'organisation, leurs pratiques rituelles ou religieuses, leurs productions intellectuelles ou technologiques.
Cet article a pour objectif d’interroger et d’analyser l’intérêt de la lecture que les africains ont des asçens qui sont considérés comme des objets culturels artistiques par l’occident. Pour y parvenir, nous nous proposons de répondre aux questions suivantes : Peut-on avoir les mêmes perceptions dans la lecture des réalités symboliques en Occident et en Afrique ? Lire les mêmes textes et œuvres selon des points de vue partagés ? Cet article prend sa source méthodologique dans les expériences culturelles et dans le symbolisme des asçens en Afrique de l’Ouest. Une recherche-action menée en observation participante au sein d’un groupe de réflexion universitaire œuvrant dans l’articulation des technologies dans nos réalités culturelles et artistiques, celle traditionnelle africaine et béninoise.
Nous voulons donc comprendre que la question de la terminologie dans la caractérisation des données ethnographiques soit, sinon essentiellement, du moins largement, une histoire de dichotomies ou si l’on veut, de binarismes (Goody, 1979) très bien dans la raison graphique et dans l’Orient en l’Occident à travers ses rapports avec les savoirs des asçens. La portée réelle de la subtile déconstruction par laquelle un Derrida montre ou tente de montrer que l'écriture n'est pas la négation, mais plutôt la manifestation, ou si l’on préfère, l'épiphanie de la parole, en quoi l'expression « sociétés sans écritures » est, en toute rigueur, pure aberration Derrida, (1967). Les dérives de jugement portent à croire que « les peuples sans écriture n’ont pas un modèle de transmission de connaissances (Gilbert, 2010).
Il est encore bien moins aisé en fait de caractériser les institutions et les formes de productions intellectuelles des sociétés orales. Certes, nous ne sommes plus au temps des bavardages savants de Lévy-Bruhl sur les différences fondamentales, à ses yeux, entre contes primitifs et contes des sociétés civilisées, entre mythes primitifs et mythes classiques des occidentaux, entre pensée prélogique et pensée rationnelle, etc. (Lucien-Lévy-Bruhl, 1922). Toujours est-il que la réflexion sur les savoirs des sociétés orales est restée prisonnière de la logique du binarisme, avec en prime, toujours, cette hiérarchisation plus ou moins explicite des valeurs

10:30
Pause-café

Session 3 : Le lire ensemble dans les innovations culturelles et pédagogiques

11:00
Vasco Sassavi Vianou et Sandrine Capo-Chichi
Institut Cerco
Place et opportunité des pratiques de lecture dans un système d’apprentissage basé sur la pédagogie active
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Les innovations technologiques dans le monde ont entraîné des bouleversements dans tous les domaines. Ainsi ce bouleversement a profondément touché le domaine éducatif sur divers plans dont celui de la transmission de la connaissance et du savoir.
De ce fait de nouvelles techniques d’enseignement de même que du traitement de l’information ont connu de profondes mutations.
La lecture, une des formes d’acquisition du savoir et de la connaissance apparaît aujourd’hui comme le résultat de la confrontation de l’acquis personnel de chacun avec les données qui lui sont proposées sous forme d’une suite de signes symboliques. Mais il faut noter que les hommes d’un milieu ou d’une époque réagissent face notamment aux œuvres littéraires, autant en fonction de la culture dans laquelle ils se trouvent immergés que de leurs expériences professionnelles. D’où l’évolution des pratiques de lecture (par exemple le « lire ensemble ») ne peut être appréciée qu’à l’aune des dynamiques générationnelles et des pesanteurs sociales.
Quel est donc l’impact des pratiques de la lecture dans le système d’apprentissage basé sur la pédagogique active dans le contexte béninois ?
Cette étude qui envisage une analyse épistémologique a pour but d’apprécier l’évolution des pratiques de lecture et étudier l’impact de la lecture dans le système d’apprentissage basé sur la pédagogique active.

11:30
Audace Triomphe Bonam et Viranson Hounnouvi
Institut Cerco
L’art Africain et la Technologie : Quel modèle d’intégration pour une innovation dans les créations artisanales et artistiques ?
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Les œuvres d’art (tableaux, statues, masques…) en Afrique sont connues pour être de simples objets de décorations ou à valeur culturelle voir sentimentale. Ces objets ne sont pas souvent associés aux progrès technologiques de peur de détruire leur originalité artistique, qui souvent sont très significatives dans les traditions. Pourtant ces objets, de nos ancêtres à nos jours, sont utilisés que pour la décoration, les expositions… et si ces objets pouvaient devenir des objets connectés capable d’interagir avec l’homme de façon automatique et rationnelle, pour allumer ou éteindre des lampes, raconter leurs histoires ou exécuter un certain nombre d’actions prédéfinies au besoin, bien surtout en gardant intacte leur intégrité d’œuvre d’art grâce un travail de co-création d’artistes et ingénieurs. Considéré comme la troisième évolution de l'Internet, l'Internet des objets revêt un caractère universel pour désigner des objets connectés aux usages variés, dans le domaine de la e-santé ou de la domotique etc. L’internet des objets n’est pas très répandu dans le domaine de l’art traditionnel africain, pourtant il pourrait donner vie aux œuvres artisanales en les rendant dynamiques, interactives et tout simplement utiles au-delà de leur simple fonction décorative en y apportant une valeur ajoutée conséquente et une meilleure valorisation des artisans et artistes locaux.

12:00
Pause-déjeuner

Session 4 : Approche artistique du lire ensemble

14:00
Philippe Bootz et Nicolas Bauffe
Université Paris 8
Modalités de lecture de « joue de la musique pour mon poème »
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Il s'agit d'une installation qui couple 2 ordinateurs via une table de mixage. Le premier génère en permanence une composition musicale, le second un poème. Le robot poète écoute le robot musicien et réagit à sa musique dans le rendu visuel du texte généré. Le lecteur/auditeur intervient dans ce duo en ajoutant des séquences musicales par l'intermédiaire d'un jeu qui fait office d'interface. Il est donc compositeur. Problème : l'interface nécessite une telle attention qu'il lui est impossible de voir le résultat produit sur le texte généré.
L'oeuvre joue sur plusieurs dimensions, dont celle du "lire ensemble" : le véritable lecteur est une personne qui regarde sans interagir. Il lui faut donc son "esclave de lecture" qui agit à sa place sur l'interface pendant que lui se délecte de sa lecture

14:30
Princess Lawer, Malick Sy, Bilal Hamdouni and Irene Muños Fuentes
University of Ghana
The voyage of Mamoudou
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In recent times, the world has witnessed a worrying increase in illegal migration from Africa to Europe. There have been several reports of horrifying experiences while crossing the Mediterranean or even the desert with lives being lost. World leaders and humanitarian organizations have been grappling with finding a lasting solution for this menace. Often, the group of people at the center of this problem is the youth.
Since the world is quickly evolving into a digital one, we decided to create an ebook to help address this problem. It adopts the interface of Watsapp where a desperate African youth is chatting with his friend while he makes a journey from Senegal, through the Libyan desert, The Mediterranean and then to Spain.
The aim of this ongoing project is to help adress the issue of illegal migration among African youths and to demystify the notion that one can only make a better life in Europe. Our main target is the youth of the West African Sub-Region. We adopted the ebook format and the Watsapp interface because the youths are presently drawn to the digital world and hugely to social media so they are likely to be fascinated by this concept.

15:00
Pause-café

Performances

15:30
Philippe Bootz
Université Paris 8
Pong Ping Poème
15:45
Anaïs Ramalho et Marwan Aboustait
Université Paris 8
Rendu des créations in situ

Clôture de la conférence DH onSite 2019

16:30
Dr Gilbert Capo-Chichi, Institut Cerco
Dr Philippe Bootz, Université Paris 8

Partenaires